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Clercs de Saint-Viateur (C.S.V)

Congrégation cléricale de droit pontifical fondée le 3 novembre 1831 en France, à Vourles près de Lyon, par le père Louis *Querbes (1793-1859), curé de cette paroisse. À ses débuts, la communauté des Viateurs est une association de catéchistes laïcs vouée à l’éducation chrétienne des enfants des paroisses isolées et pauvres. L’approbation pontificale donnée en 1838 crée la congrégation des Clercs de Saint-Viateur qui devient une communauté de frères et de pères engagée dans l’éducation chrétienne des garçons des campagnes et au ministère paroissial.

Fondation jusqu’à aujourd’hui

Congrégation cléricale de droit pontifical fondée le 3 novembre 1831 en France, à Vourles près de Lyon, par le père Louis *Querbes (1793-1859), curé de cette paroisse. À ses débuts, la communauté des Viateurs est une association de catéchistes laïcs vouée à l’éducation chrétienne des enfants des paroisses isolées et pauvres. L’approbation pontificale donnée en 1838 crée la congrégation des Clercs de Saint-Viateur qui devient une communauté de frères et de pères engagée dans l’éducation chrétienne des garçons des campagnes et au ministère paroissial. En 1846, à la demande de Mgr Ignace Bourget, évêque de Montréal, Querbes accepte de dépêcher des religieux au village de l’Industrie (aujourd’hui municipalité de Joliette) où M. Barthélemy Joliette s’apprête à fonder un collège. Le 28 mai 1847, les trois premiers religieux viateurs, les frères Étienne Champagneur, Augustin Fayard et Louis Chrétien, arrivent au Québec, au Collège Joliette où on les attend. Leur

arrivée marque le début de l’histoire des Clercs de Saint-Viateur au Canada. L’institut s’est ensuite rapidement étendu au Canada et vers les États-Unis et il a maintenant des provinces et des missions à travers le monde. La maison générale de l’ordre est située à Rome. L’intuition du père Querbes, qui voulait mettre à l’honneur la collaboration avec les laïcs a été redécouverte depuis le concile Vatican II.

Au Canada, les oeuvres des Viatoriens comprennent entre autres des collèges (Champagneur à Rawdon, Bourget à Rigaud et un séminaire à Joliette), le sanctuaire de Rigaud ; des centres ou services d’éducation de la foi ; la maison de la Foi ; des maisons d’accueil ; des paroisses et « unités pastorales » ; les Camps de l’Avenir à Sainte-Anne-des-Lacs (Québec) ; le SPV (Le Service de Préparation à la Vie) et divers engagements sociaux.

Mission globale

Les Viatoriens sont des enseignants, ils sont impliqués dans des ministères paroissiaux et à tous les niveaux de l’éducation, de l’école primaire à l’université. Leur mission dans le domaine de l’éducation contribue à la formation sur les plans humain, intellectuel et spirituel. Les Viateurs se font proches des laissés-pour-compte. Certains oeuvrent dans le monde de la surdité, d’autres se consacrent à l’animation pastorale auprès des jeunes et des petits. Dans les fondations de la grande communauté, des projets inédits ont été mis sur pied: alphabétisation, radio communautaire, caisses d’économie, coopérative, récupération… Au cours des années 1960, l’étatisation des établissements scolaires oblige les Clercs de Saint-Viateur à délaisser plusieurs de leurs maisons d’enseignement. Ils s’impliquent alors dans la formation de catéchètes, et sont actifs aux collèges Bourget et Champagneur, dans des colonies de vacances, au sanctuaire Notre-Dame-de-Lourdes, ainsi que dans divers organismes visant à promouvoir la foi.  Certains membres de la communauté animent des sessions de spiritualité, de bible et de catéchèse ou cherchent à favoriser de nouvelles voies d’intériorité : espaces spirituels ou pageants bibliques, qui intègrent les arts visuels et la musique sacrée. Leurs actions éducatives et leurs engagements pastoraux auprès des jeunes ou des adultes privilégient l’accompagnement des personnes.

Spiritualité et charisme

La Liturgie des Heures et l’Eucharistie constituent la prière commune quotidienne. Ils y incluent le chant psalmodique, l’intériorisation de la Parole de Dieu par l’homélie, l’oraison, les temps de ressourcement spirituel. Le projet de vie religieuse des frères et pères est celui d’une même vie communautaire et fraternelle, sous la mouvance de l’Esprit, à l’exemple des premiers chrétiens. Plongés au coeur du mystère de la fraternité évangélique, ils oeuvrent à intensifier les liens communautaires et à développer leur sens de l’appartenance à la même communauté viatorienne. Ils mettent tout en commun et vivent un style de vie simple. Dans leurs milieux, les communautés locales constituent des lieux-source où l’on se nourrit de la Parole de Dieu et de l’Eucharistie.

Mission ad gentes

Douze membres québécois de la Congrégation des Clercs de Saint-Viateur du Canada poursuivent actuellement un apostolat missionnaire à l’extérieur du pays : 2 au Burkina Faso, 2 en Haïti, 4 au Japon, 1 au Pérou, 1 à Taïwan et 2 en France. Lien : En savoir plus… (Webmestre : le texte ci-dessous apparaît seulement lorsqu’on clique sur le lien « En savoir plus… ») *Ordonné prêtre en 1816, Louis Querbes est nommé vicaire à Saint-Nizier avant de rejoindre la paroisse de Vourles (Rhône) où il va rester jusqu’à sa mort. C’est de là, qu’entre 1826 et 1831, il pose les bases d’une association de catéchistes qui assureront l’éducation chrétienne des enfants et les tâches affectées aux clercs paroissiaux : préparation des offices, des chants. Mgr Jacques Berthelet, évêque émérite de Saint-Jean-Longueuil, décédé le 25 janvier 2019, est issu des Clercs de Saint-Viateur.

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