Les Missionnaires de l’Immaculée-Conception (M.I.C.)

Fondation jusqu’à aujourd’hui

La congrégation des Missionnaires de l’Immaculée-Conception est le premier institut missionnaire religieux canadien. Il a été fondé à Montréal en 1902 par Délia Tétreault, une Canadienne-française originaire de Marieville, du diocèse de Saint-Hyacinthe, au Québec.

Délia Tétreault a mis en place au départ une école apostolique, soit un centre de formation missionnaire pour les jeunes filles qui souhaitaient répondre à l’appel missionnaire. En 1904, le Pape Pie X confère le nom de « Soeurs missionnaires de l’Immaculée-Conception » à la congrégation. L’institut religieux devient alors reconnu comme « missionnaires ad extra », soit en dehors de leurs frontières. C’est en 1909 que se réalise leur premier envoi en mission; un groupe de six religieuses partent pour Canton, en Chine, contribuant ainsi à ouvrir la route des missions lointaines. La vie missionnaire des M.I.C. répond à une variété d’engagements vécus dans les milieux les plus divers et très souvent en équipe, selon les appels et les besoins. Elles prennent part au travail social lequel se décline dans des formes aussi variées que l’alphabétisation, le soin des enfants, les personnes handicapées, les enfants et adultes atteints du sida, les prisonniers, les réfugiés et les immigrants. Dans certains pays, elles sont engagées dans l’enseignement dans les écoles, dans l’éducation auprès des groupes populaires ou d’adultes, dans certaines universités et dans les médias.
L’institut est international: ses membres proviennent de 17 nationalités et partagent un mode de vie communautaire, interculturel et international.

Mission globale

Les Missionnaires de l’Immaculée-Conception consacrent leur vie au prolongement de la mission de Jésus Christ dans le monde actuel. Elles mettent un point d’honneur à reconnaître que tout a été reçu en la gratuité de Dieu, à témoigner de ce bonheur et à partager gratuitement ce qui a été reçu. La communauté s’inspire de Marie, la mère de Jésus, et de son chant universel d’Action de grâces, le Magnificat que l’on retrouve dans l’Évangile (Luc,2). La communauté est vouée essentiellement à la Mission ad extra, qui consiste à propager l’esprit missionnaire et à devenir des témoins d’action de grâces missionnaires.

Spiritualité et charisme

La spiritualité des M.I.C. en est une d’action de grâces mariale et missionnaire qui s’exprime à travers la solidarité, la proximité avec les petits et les pauvres, les démunis et les sans-voix, comme un levain d’espérance pour libérer la vie. Dans les différents pays où elles sont en service, les religieuses collaborent à la vie des églises locales et éveillent les chrétiens et les chrétiennes à leur responsabilité dans l’annonce de l’Évangile. Dans l’Église universelle, l’Institut participe à la mission d’évangélisation. Les M.I.C. sont « femmes de la Bonne Nouvelle »; à l’image de Marie, elles oeuvrent à révéler Jésus Christ aux frères et soeurs dans le monde, toujours dans un esprit d’Action de grâces.

La famille religieuse M.I.C. travaille actuellement dans treize pays. Elle compte dix-sept nationalités. Le tiers de ses membres sont de nationalité non canadienne. Toutes partagent son charisme d’action de grâces et l’expriment selon leur culture propre.

Mission ad gentes

Jusqu’à ce jour, douze religieuses québécoises poursuivent la mission à l’extérieur du Canada. Elles sont trois en Afrique (deux au Malawi et une en Zambie), deux à Madagascar, quatre en Amérique du Sud (deux en Bolivie et deux au Pérou), deux en Haïti et une au Japon.