Missionnaires de Mariannhill (cmm)

Fondation jusqu’à aujourd’hui

La congrégation des Missionnaires de Mariannhill a été fondée en 1882, en Afrique du Sud, par le trappiste autrichien Franz Pfanner. En 1882, il fonde « Maria-Ann-Hill » dans la colonie britannique de Natal, et érige un monastère dédié à la Vierge Marie et à sa mère, Sainte-Anne. D’où le nom de Mariannhill. Ce monastère devient abbaye, en 1885, et il en est le premier abbé. En peu de temps, l’abbaye prospère et des monastères sont fondés au Swaziland, au Lesotho, au Botswana. Certains membres de la communauté partent fonder d’autres communautés de Mariannhill aux quatre coins du globe. L’activité missionnaire ne se conciliait pas avec la règle trappiste. Aussi, en février 1909, le pape Pie X sépare Mariannhill de l’Ordre des Trappistes donnant conséquemment naissance à la Congrégation des Missionnaires de Mariannhill (C.M.M.). La congrégation s’est depuis multipliée dans une quinzaine de pays à travers le monde. Inspirés par le prophétisme de François Pfanner et de ses premiers compagnons, les Missionnaires de Mariannhill continuent leur oeuvre à travers le monde. Ils sont aujourd’hui présents dans une quinzaine de pays.

Au Québec

En 1946, les Missionnaires Mariannhill s’établissent à Sherbrooke et fondent, en 1948, le Collège Mont Sainte-Anne. Confiée à la direction de personnes laïques depuis le début des années 1980, la maison d’enseignement s’inspire encore aujourd’hui de la mission de la congrégation ainsi que des valeurs de respect, d’ouverture et de développement personnel. La communauté des Missionnaires de Mariannhill a oeuvré dans les institutions et localités suivantes : juvénat, postulat, noviciat et scolasticat du Mont-Sainte-Anne, à Sherbrooke ; Séminaire Saint-Augustin, dans la seigneurie de Maure-de-Desmaures (Saint-Augustin-de-Desmaures). Depuis 1991, les Missionnaires de Mariannhill habitent une nouvelle résidence en face du Collège dans laquelle se trouve également un centre vocationnel où des jeunes hommes expérimentent la vie religieuse avant de s’y engager définitivement. On y trouve pareillement un centre missionnaire qui continuent à diffuser le message chrétien.

Spiritualité et charisme

Enracinés dans l’Évangile et dans leur tradition, les Missionnaires de Mariannhill sont des contemplatifs en action attachés à la mission d’évangélisation Ad Gentes de l’Église. La vie communautaire, la spiritualité et un sens aigu de la mission sont la base et la source de la force qu’ils puisent dans leur ministère. La congrégation relève le défi de témoigner d’un amour fraternel et universel qui s’étend à tous. Dans une unité d’esprit et d’action, les Missionnaires témoignent devant le monde que Dieu vit au milieu de nous et nous unit. Les communautés Mariannhill ne sont pas seulement une forme de vie commune, mais aussi un moyen d’approfondir la foi de chacun. On valorise la dignité personnelle, la vocation et les efforts de chaque membre. Suivant l’exemple du Christ, ils sont au service, avec amitié et amour, des personnes parmi lesquelles ils vivent et travaillent afin que tous puissent témoigner ainsi de la force unificatrice de l’Évangile.

Mission ad gentes

Trois Missionnaires Mariannhill québécois poursuivent actuellement la mission sur le continent africain : 1 prêtre à Mariannhill, en Afrique du Sud; 1 prêtre à Lusaka, en Zambie; 1 frère (jusqu’à juin 2019) à Lae, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Un quatrième missionnaire est décédé en janvier 2019 : Monseigneur Christian Blouin qui était évêque émérite de Lae en Papouasie-Nouvelle-Guinée.